Le retour d'Alexandre Millerand, ministre des travaux publics, à la tête des PTT - Peinture

Désignation

Le retour d'Alexandre Millerand, ministre des travaux publics, à la tête des PTT

Peinture

Auteur/Exécutant

Anonyme

  • NomAnonyme

Peintre

Date de création

1909 : Date probable

Domaine

Peinture

Matière et technique

Peinture à l'huile

; Toile

Mesures

Hauteur en cm : 167

; Largeur en cm : 53

Description

Caricature politique, évoquant les grèves de 1909 et représentant le retour d'Alexandre Millerand, Ministre des Travaux publics, à la tête des P. et T.
La scène se situe après le 20 juillet 1909, date de la chute du Ministère Clémenceau. Alexandre Millerand est représenté, marchant d'un pas décidé et portant tel un enfant un facteur réjoui, allusion aux nombreuses réintégrations du personnel révoqué pendant les grèves, qui auront lieu sous son ministère. Il renverse et piétine son prédécesseur, Julien Simyan.

Sujet / thème

Portrait

; Portrait humoristique

; Grève

; Mouvement de grève

; Révocation

; Caricature

Sujet / thème

Ministre

; Facteur

; Homme politique

Personne représentée

Millerand Etienne-Alexandre

  • NomMillerand
  • PrénomEtienne-Alexandre
  • Lieu de naissanceParis
  • Date de naissance1859, février 10
  • Lieu de décèsVersailles
  • Date de décès1943, avril 6
  • Nationalité / CultureFrançaise
  • Notice biographiqueIl fut Ministre du Commerce, de l'Industrie et des Postes et Télégraphes du 22/06/1899 au 06/06/1902,
    Ministre des Travaux publics et des Postes et Télégraphes du 24/07/1909 au 02/11/1910,
    Ministre de la Guerre du 14/01/1912 au 12/01/1913 et du 26/08/1914 au 29/10/1915,
    Président du Conseil, Ministre des Affaires étrangères du 20/01 au 23/09/1920.
    Il commença sa carrière comme avocat, collaborateur de Clémenceau à la Justice, et fut directeur de " la Petite République ", organe du radicalisme-socialisme ; il fut à l'origine de la théorie du socialisme parlementaire ; il mit en place les décrets "Millerand" : repos hebdomadaire, salaire minimum dans toutes les entreprises travaillant avec les collectivités publiques, durée du travail fixée à 10 h maximum pour les femmes et les enfants et à 8h, dans les PTT. Il élabora les premiers textes sur les retraites ouvrières et sur la personnalité civile des syndicats, recruta, parmi les ouvriers, les premiers inspecteurs du travail et déposa un projet de loi sur la grève obligatoire, dans le cas où elle seraitt votée à la majorité. Il procèda à la réintégration de nombreux postiers révoqués lors de la grève de mars 1909 ; ayant à faire face aux grandes inondations dues aux débordements de la Seine, en 1910, il défendit l'action du gouvernement et proposa des mesures destinées à éviter le retour de telles catastrophes.
  • FonctionMinistre

Simyan Julien-Antoine

  • NomSimyan
  • PrénomJulien-Antoine
  • Lieu de naissanceCluny
  • Date de naissance1850, avril 15
  • Lieu de décèsParis
  • Date de décès1926, juillet 20
  • Nationalité / CultureFrançaise
  • Notice biographiqueMédecin de formation, anticlérical convaincu, député radical-socialiste depuis 1885, il fut choisi par Clémenceau, pour assister Louis Barthou, alors ministre des Travaux public ; il accéda au demi-portefeuille des Postes et Télégraphes dans son premier cabinet, le 25 octobre 1906. Plutôt gauchisant, il n'hésita pas à flirter avec le conservatisme, quand ses intérêts furent en jeu. Les P et T devaient lui servir de marchepied pour sa future carrière ; il entreprit donc dans ce but une action dynamique, changeant les boîtes aux lettres, et tentant des améliorations techniques. Il ne toucha pas aux problèmes de fond posés par le personnel, n'ayant pas d'argent à y consacrer. C'est à ce titre qu'il fit ratifier la convention postale universelle de Rome, signée quelques mois auparavant ; son refus de modifier les règles d'avancements et de mutations déclencha une protestation des agents des postes qui envahirent, le 12 mars 1909, le bureau central télégraphique, et durent être évacués par la police. Trois jours plus tard, il fit face à la grève en organisant le remplacement des grévistes qui protestaient contre son maintien à la tête du ministère et qui l'accusaient de favoritisme et de brutalités. Parmi les négociations qui eurent lieu entre les grévistes, le président du conseil et Barthou, la première concernait son départ ; d'abord totalement réticent, Clémenceau, finit par admettre cette éventualité à la Chambre. Cette seule promesse suffit alors à mettre fin à la grève, sans pour autant priver Simyan de son poste. En mai l'agitation reprit et les postiers s'attaquèrent à nouveau à sa présence au gouvernement. Sept agents furent révoqués ; l'agitation était à son comble, la troupe fut une fois encore réquisitionnée ; 228 révocations et de nombreuses suspensions furent prononcées et le gouvernement refusa jusqu'au bout de les annuler. En juillet 1909, il fut l'un des six membres du gouvernement que ne reprendra pas Briand. Il retrouva son siège à la Chambre, où il s'occupa notamment des textes relatifs aux Postes.
  • FonctionSous-secrétaire d'Etat

Département

Collections historiques

Propriétaire

Propriété de l'Etat

Mode d'acquisitionDon

Crédits

© Photo : Musée de La Poste, Paris / La Poste / Photo Thierry Debonnaire
© Notice : Musée de La Poste, Paris / La Poste

Particularité

Polychrome

Objet associé

M1302.1 M. Julien Simyan Ministre quand même

; 23412 Caval ' toi Simyan !!

; PO PE 996.4 Mis à la côte par les grèves

Bibliographie

Le Patrimoine de La Poste

; Charenton-le-Pont : Flohic Editions, 1996

; Charenton-le-Pont : Flohic Editions, 1996

; p. 231

Numéro d'inventaire

PO PE 996.3