Hauterives (Drôme) - Palais idéal (façade Nord-Est) - Carte postale

Hauterives (Drôme)

Palais idéal (façade Nord-Est)

Carte postale

Imprimeries Réunies En savoir plus

• NomImprimeries Réunies
• FonctionEditeur
• FonctionImprimeur
• Notice biographiqueLa société des Imprimeries Réunies de Nancy (I.R.N.) est fondée le 16 mai 1905 par Albert Bergeret (1859-1932), après fusion des établissements nancéiens « A. Bergeret et Cie, Helmlinger-Spillmann et A. Humblot », trois grands noms qui bénéficient d’une longue expérience dans le monde de l’imprimerie et surtout celui de la carte postale illustrée.

Editeur

1906 : ?

Nancy

Cheval Joseph-Ferdinand En savoir plus

• NomCheval
• PrénomJoseph-Ferdinand
• Lieu de naissanceCharmes sur l'Herbasse
• Date de naissance1836, avril 18
• Lieu de décèsHauterives
• Date de décès1924, août 19
• Nationalité / CultureFrançaise
• FonctionFacteur
• Notice biographiqueIl était le fils de Jean-François Cheval, agriculteur modeste, et de sa seconde épouse, Rose-Françoise Sibert. A la mort de son père, survenue en 1855, il renonce à ses droits sur la ferme familiale au profit de son frère Victor, pour devenir boulanger à Valence ; l'année suivante, il échappe, en raison de sa petite taille, au service militaire. En 1858, il épouse Rosalie Revol et s'installe chez les parents de celle-ci, à Hauterives. En 1859, il devient ouvrier boulanger à Chasselay, près de Lyon et néglige son ménage. Il revient sans doute auprès de son épouse à la naissance de son premier enfant, son fils, né en 1864 et décédé peu après en 1865. C'est à cette époque qu'il abandonne son métier de boulanger qui influencera pourtant, du fait du pétrissage de la pâte, son travail de sculpteur et de créateur, pour devenir ouvrier agricole. En 1866, le ménage, toujours très pauvre, a un second fils et Joseph-Ferdinand Cheval postule pour un emploi de facteur. Ayant obtenu du maire d'Hauterives, l'indispensable certificat de "bonne moralité", il est nommé facteur à Anneyron, en 1867, puis à Peyrins et à Bourg-de-Péage, en 1868, avant d'être muté à sa demande à Hauterives, en 1869, où un second poste de facteur rural a été créé. En 1873, il perd son épouse, Rosalie Revol, et confie son fils, selon la tradition, à ses parrain et marraine. Il se remarie en 1878 avec Claire-Philomène Richaud, veuve et sans enfant, qui lui apporte en dot une petite propriété et une somme d'argent correspondant à deux de ses années de salaire. En 1879, au cours de l'une de ses tournées, d'une durée de huit à dix heures, qu'il effectue quotidiennement, son pied heurte une pierre de forme bizarre, ce sera pour lui le déclic, le point de contact entre son rêve et la nature qui l'entoure. Il rassemble, accumule, les pierres qu'il trouve au cours de ses tournées, dans son jardin de Hauterives. En 1879, nait sa fille, Alice-Marie-Philomène, issue de son second mariage. Il commence à édifier son palais à partir d'avril de la même année, les travaux de construction dureront trente-trois ans. En 1894, il perd sa fille Alice. En 1895, aidé par un maçon, il se bâtit une grande maison avec terrasse, la "Villa Alicius". Entre 1914 et 1922, il construit son propre tombeau, au cimetière municipal de Hauterives.

Auteur d'origine

1910 vers

Hauterives

Carte postale

Phototypie

; Noir et blanc

; Imprimé

; Carte

Hauteur en cm : 9

; Longueur en cm : 14

Palais

; Vue extérieure

; Art brut

Collections historiques

Propriété de l'Etat

© Photo : Musée de La Poste, Paris / La Poste / Tous droits réservés
© Notice : Musée de La Poste, Paris / La Poste

P4179/14