Postillon et chevaux - Jouet

Désignation

Postillon et chevaux

Jouet

Auteur/Exécutant

Martin Fernand

  • PrénomFernand
  • Date de naissance1880
  • Date de décès1965
  • Nationalité / CultureFrançaise
  • FonctionFabricant Marchand
  • Notice biographiqueSéraphin-Fernand Martin a été l’un des plus grands fabricants français de jouets mécaniques au tournant du siècle. C’est en 1880 qu'il fonde son usine au 90 boulevard de Ménilmontant à Paris (20e), usine qui s’étendra rapidement au N° 88. Deux idées novatrices : d’une part, fabriquer des petits automates bon marché, faits de fils de fer et de bout de tissu, animés d’un mécanisme d’horlogerie, et, d’autre part, représenter les gens de la rue ou les artisans au travail, une thématique alors inédite. Grâce à lui le jouet se démocratise, d’abord par l’intermédiaire des petits camelots, puis dans les grands magasins comme le Louvre ou le Printemps.
    Cédée à Georges Fleisheim, la marque est rachetée en 1919 par la société d’automates Victor Bonnet, avant de s’éteindre en 1965.

Attribué à

Date de création

19e siècle (4e quart)

; 1880 : entre

; 1890

Domaine

Jeux et jouets

; Objet

Matière et technique

Bois

; Métal

; Textiles

; Crin

Mesures

Hauteur en cm : 25

; Longueur en cm : 40

; Profondeur en cm : 13

Description

La poste aux chevaux et ses éléments distinctifs ont fait partie du quotidien des populations pendant au moins trois siècles, ce qui la rend assez mythique. Bien qu’en 1880, la poste aux chevaux ait déjà officiellement disparu, le train ayant pris le pas sur le cheval pour le transport des voyageurs comme du courrier, cet univers est encore assez récent pour faire rêver les enfants et évoquer des souvenirs à leurs familles. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, les enfants s’amusent à imiter les attelages des malles-poste avec des jeux à pousser ou des panoplies proposées dans les catalogues des grands magasins.

Ce jouet mécanique est associé au monde des automates très en vogue auprès des enfants dans le dernier quart du XIXe siècle. Les petits jouets animés en fer blanc et bon marché produits par le marché de la bimbeloterie se vendent dans les bazars, dans la rue ou dans les boutiques de jouets. Les jouets plus complexes sont vendus dans les grands magasins. De multiples inventeurs proposent ces personnages imitant le sonneur de cloche, les bûcherons, le pêcheur, le violoniste, le policier, le coiffeur, la boulangère ou encore le vendeur de marrons. Le plus important fut sans doute Fernand Martin qui créa une véritable usine en 1880, boulevard de Ménilmontant à Paris. Jusqu’en 1930, deux cents ouvriers travaillaient à la découpe, à l’estampage, la soudure, l’assemblage, la peinture, l’habillage, le collage des cheveux et la coiffure au fer à friser. Notre petit postillon fut proposé dans le catalogue d’étrennes du Bon Marché en 1886 et pourrait être sorti des ateliers Martin.

Sujet / thème

Postillon

; Poste aux chevaux

; Cheval

; Jouet

Département

Collections historiques

Propriétaire

Ville d'Amboise

Crédits

© Photo : Musée de La Poste, Paris / La Poste / Tous droits réservés
© Notice : Musée de La Poste, Paris / La Poste

Bibliographie

- Jouez, Postez!, catalogue de l'exposition au Musée de La Poste, Paris, 01/12/2022 - 14/05/2023, Musée de La Poste - SAMP, 2022
- Catalogue d’étrennes du Bon Marché, 1886
- Jouets : Paris 1900, Délégation à l’action artistique de la Ville de Paris et la Société des Amis du jouet, exposition Mairie du Xe arrondissement d’octobre à décembre 1984 et Mairie du XIIIe arrondissement de mars à avril 1985, éd. Société des amis du jouet et Ville de Paris, 1984