Peynet, la Saint-Valentin - Timbre-poste - Projet - France - 2354

Désignation

Peynet, la Saint-Valentin

Timbre-poste

Projet

France

2354

Auteur/Exécutant

Peynet Raymond

  • NomPeynet
  • PrénomRaymond
  • Date de naissance1909
  • Lieu de décèsMougins
  • Date de décès1999, janvier 14
  • Nationalité / CultureFrançaise
  • FonctionDessinateur
  • FonctionPeintre
  • Notice biographiqueA 15 ans, Raymond Peynet entre aux Arts appliqués, école qui, par chance, est située juste en face du bistrot de ses parents, auvergnats "montés" à Paris quelques années auparavant.
    C'est en entrant dans la vie active, que Raymond Peynet commence à apprendre véritablement son métier de dessinateur chez "Tolmer", agence de publicité à Paris, en effectuant différentes tâches, qui allaient du balayage de l'agence, du dessin d'étiquettes de parfums et de décors de boîtes de gâteaux, jusqu'à la conception de diverses publicités.
    En 1930, Raymond Peynet épouse, Denise, au nom prédestiné "DAMOUR".
    Afin de mieux gagner sa vie, Raymond Peynet publie ses dessins dans la presse parisienne, très abondante à cette époque : le Rire, Rire à deux, Paris Magazine, The Boulevardier (journal réservé aux Britanniques résidant à Paris)... C'est en 1942, que la vie de Raymond Peynet va changer.
    Devant remettre un pli confidentiel à un correspondant, à Valence, dans le département de la Drôme, Raymond Peynet se trouvait au point de rendez-vous, assis sur un banc, face au kiosque à musique (classé Monument Historique depuis 1982). C'est là que Raymond Peynet imagine un petit violoniste aux cheveux longs qui jouait tout seul dans le kiosque de Valence et une admiratrice qui l'écoutait.
    Quelques années plus tard, le violoniste a donné sa place au poète... et l'admiratrice est devenue sa compagne.
    "Les Amoureux de Peynet" étaient nés. Les Amoureux de Raymond Peynet ont fait le tour du monde : sur des porcelaines, sur des écharpes, sous forme de poupées, dans des livres, sur des médailles, en statues (telle celle élevée à Hiroshima au Japon)... sur tout ce qui symbolise l'Amour.
    "Brassens n'aurait pas écrit 'les bancs publics' sans Les Amoureux de Raymond Peynet" disait-il.
    Charles Aznavour a consacré également une chanson aux Amoureux de Peynet, interprétée par Marcel Amont, "les Amoureux de Papier".
    Actuellement, 4 musées sont consacrés aux Amoureux de Peynet: Antibes, Brassac les Mines (ville native de la mère de Raymond Peynet), Karuizawa (Nagano - Japon) et Sakuto-cho (Okayama - Japon).
    Raymond Peynet s'est éteint dans sa 90ème année, le 14 janvier 1999, un mois tout juste avant le jour de "sa Saint-Valentin".

Dessinateur

Date de création

1984

Domaine

Archive du timbre-poste

; Dessin

Matière et technique

Crayon Conté

; Papier

Mesures

Hauteur en cm : 21,3

; Longueur en cm : 26,4

Description

Raymond Peynet a dessiné cinq projets et la maquette du timbre-poste consacré à la Saint-Valentin. Le grand prix de l'Art philatélique français 1985 lui est décerné pour ce timbre. Ce timbre a rencontré un très grand succès aussi bien auprès des philatélistes que des usagers. Il est imprimé à 12 millions d'exemplaires.
Raymond Peynet, qui est né en 1908 à Paris, ne fait pas mentir Villon en prouvant qu'il n'est "bon bec que de Paris". Un bec dont les dessins humoristiques n'ont cessé de badiner avec tendresse : plus de 5 000 dessins d'amoureux, une quinzaine de livres illustrés parus dans notre pays en témoignent.
Raymond Peynet a transposé en grandes dimensions sa poésie débordante au théâtre : il a créé des costumes et des décors aussi bien pour Shakespeare que pour Labiche, pour Offenbach et pour Auberti en passant par quinze autres auteurs de tous les siècles. Ajoutons les décors et costumes de plusieurs ballets, d'innombrables lithographies, des gravures sur marbre et une peinture murale de 320 m² dans les Alpes-Maritimes.
Raymond Peynet est inséparable des nombreux décors prestigieux pour de grands paquebots et de grands magasins. Son nom est indissociable d'affiches publicitaires pour les grandes causes nationales.
Il a inventé ses personnages tendres en décorant un kiosque de musique à Valence, c'était pendant la guerre, après quoi le kiosque a fait l'objet d'un classement. Il ne pouvait échapper aux honneurs qu'il a reçus de toutes parts. Son humour, sa gentillesse et la tendresse qu'il illustre constamment devaient bien finir par s'appliquer à un timbre : il en crée le dessin pour son plaisir et pour le nôtre.
Le timbre-poste émis est une image de la poste vue par Raymond Peynet. Il s'agit d'un couple d'amoureux entouré d'une colombe et de petits anges qui mettent une lettre dans une boîte aux lettres en forme de coeur. La scène se situe dans un paysage vallonné idéalisé peuplé de fleurs, d'arbres et de petites maisons coquettes.
Sur ce projet de timbre-poste, Raymond Peynet a représenté le même couple mais cette fois-ci sur une grande colombe (ou peut-être un pigeon). De petits coeurs ailés volettent autour d'eux tandis qu'un ange leur apporte une lettre.

Sujet / thème

Amour

; Coeur

; Colombe

; Ange

; Enveloppe

; Couple

; Service postal

; Pigeon

Personne représentée

Peynet Raymond

  • NomPeynet
  • PrénomRaymond
  • Date de naissance1909
  • Lieu de décèsMougins
  • Date de décès1999, janvier 14
  • Nationalité / CultureFrançaise
  • Notice biographiqueA 15 ans, Raymond Peynet entre aux Arts appliqués, école qui, par chance, est située juste en face du bistrot de ses parents, auvergnats "montés" à Paris quelques années auparavant.
    C'est en entrant dans la vie active, que Raymond Peynet commence à apprendre véritablement son métier de dessinateur chez "Tolmer", agence de publicité à Paris, en effectuant différentes tâches, qui allaient du balayage de l'agence, du dessin d'étiquettes de parfums et de décors de boîtes de gâteaux, jusqu'à la conception de diverses publicités.
    En 1930, Raymond Peynet épouse, Denise, au nom prédestiné "DAMOUR".
    Afin de mieux gagner sa vie, Raymond Peynet publie ses dessins dans la presse parisienne, très abondante à cette époque : le Rire, Rire à deux, Paris Magazine, The Boulevardier (journal réservé aux Britanniques résidant à Paris)... C'est en 1942, que la vie de Raymond Peynet va changer.
    Devant remettre un pli confidentiel à un correspondant, à Valence, dans le département de la Drôme, Raymond Peynet se trouvait au point de rendez-vous, assis sur un banc, face au kiosque à musique (classé Monument Historique depuis 1982). C'est là que Raymond Peynet imagine un petit violoniste aux cheveux longs qui jouait tout seul dans le kiosque de Valence et une admiratrice qui l'écoutait.
    Quelques années plus tard, le violoniste a donné sa place au poète... et l'admiratrice est devenue sa compagne.
    "Les Amoureux de Peynet" étaient nés. Les Amoureux de Raymond Peynet ont fait le tour du monde : sur des porcelaines, sur des écharpes, sous forme de poupées, dans des livres, sur des médailles, en statues (telle celle élevée à Hiroshima au Japon)... sur tout ce qui symbolise l'Amour.
    "Brassens n'aurait pas écrit 'les bancs publics' sans Les Amoureux de Raymond Peynet" disait-il.
    Charles Aznavour a consacré également une chanson aux Amoureux de Peynet, interprétée par Marcel Amont, "les Amoureux de Papier".
    Actuellement, 4 musées sont consacrés aux Amoureux de Peynet: Antibes, Brassac les Mines (ville native de la mère de Raymond Peynet), Karuizawa (Nagano - Japon) et Sakuto-cho (Okayama - Japon).
    Raymond Peynet s'est éteint dans sa 90ème année, le 14 janvier 1999, un mois tout juste avant le jour de "sa Saint-Valentin".
  • FonctionDessinateur
  • FonctionPeintre

Inscriptions / marques

Annotation

; Au recto

; Annotations au crayon Conté en haut

; Cela fera un pigeon égorgé
5

Département

Collections philatéliques

Propriétaire

Propriété de l'Etat

Crédits

© Photo : Musée de La Poste, Paris / La Poste / Photo Thierry Debonnaire
© Notice : Musée de La Poste, Paris / La Poste
© Adagp, Paris, 2023

Objet associé

21977/2 Peynet, la Saint-Valentin

; 21977/3 Peynet, la Saint-Valentin

; 21977/4 Peynet, la Saint-Valentin

; 21977/5 Peynet, la Saint-Valentin

Numéro d'inventaire

21977/1