Echantillon de câble télégraphique sous-marin à un seul coaxial - Section de cable télégraphique

Désignation

Echantillon de câble télégraphique sous-marin à un seul coaxial

Section de cable télégraphique

Date de création

19e siècle (4e quart)

Lieu de création

Grande-Bretagne

Domaine

Télégraphie-Téléphone

; Objet

Matière et technique

Cuivre

; Fer

; Goudron

; Résine

; Latex

; Caoutchouc naturel

; Lin (textile)

; Poix minérale

; Tressé(e)

; Assemblé

; Etoupe

Mesures

Hauteur en cm : 22

; Diamètre en cm : 6

Description

Cette section de câble télégraphique sous-marin présente toutes les caractéristiques propres au câble posé au fond des mers et des océans dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Il est composé de trois éléments. 1) Une "âme conductrice" dite aussi fil coaxial, c’est-à-dire le conducteur électrique, formée d’un faisceau de fils de cuivre (7 brins ici)
2) L'enveloppe du fil. Avant de recevoir la première couche de matière isolante, c’est-à-dire la gutta-percha, les fils sont préalablement enduits d’une première matière isolante, et tout à fait imperméable, le chatterton.
Le chatterton se compose d’une partie de résine, une partie de goudron de Stockholm et trois de gutta-percha. Il adhère fortement au cuivre, ainsi qu’à la substance isolatrice (la gutta-percha) de manière à en former un tout absolument imperméable à l’eau. La gutta-percha a été longtemps la seule matière employée pour la confection de la gaine isolante des câbles sous-marins, parce qu’elle possède la qualité fondamentale de se conserver indéfiniment sous l’eau. Mais dans les années 1890, le caoutchouc a été substitué, dans certaines usines, à la gutta-percha. Au-dessus de la matière isolante, quelle qu’elle soit, on prend toujours la précaution, avant de confectionner la carcasse métallique, d’enrouler, avec un serrage assez grand, une et même deux couches de chanvre imbibé de tannin. Cette interposition d’une matière élastique, donne plus de souplesse au conducteur. La soudure des conducteurs entre eux doit se faire avec le plus grand soin ; de telle sorte que, tout en offrant une solidité suffisante, elle ne forme pas de surépaisseur, dont l’interposition correspondrait à une diminution de la quantité de matière isolante en ce point, une fois la pose faite.
3) L'enveloppe générale. Il reste à armer le câble de son enveloppe métallique préservatrice. Cette dernière enveloppe se compose de 9 à 18 fils de fer galvanisé.
Le câble est ensuite guipé avec de l’étoupe enduite de poix minérale ou de bitume, et tout aussitôt, on le plonge dans l’eau froide.

Sujet / thème

Câble télégraphique

; Câble sous-marin

; Télégraphie

Inscriptions / marques

Inscription

; Au centre

; TYPE A

Département

Collections historiques

Propriétaire

Propriété de l'Etat

Mode d'acquisitionDon

Crédits

© Photo : Musée de La Poste, Paris / La Poste / Photo Thierry Debonnaire
© Notice : Musée de La Poste, Paris / La Poste

Objet associé

10590/7 Câble sous-marin

; 10590/6 Câble sous-marin

; D2017.1.7 Câble sous-marin

Bibliographie

- Daniel Headrick, "Câbles télégraphiques et rivalité franco-britannique avant 1914", in Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 166, avril 1992, pp. 133-147
- Louis Figuier, "Supplément à La télégraphie sous-marine et le câble transatlantique", in Les Merveilles de la science, Paris, Furne, Jouvet et Cie, 1891, pp. 604-618
- Yves Lecouturier (dir), Le Patrimoine des télécommunications françaises, Paris, éditions Flohic, 2002, p. 164
- Encyclopedia Britannica, 1911, vol. 26 notice : Telegraph.

Numéro d'inventaire

2017.35.178