Dépêche télégraphique de Paris - Dépêche télégraphique
Désignation
Dépêche télégraphique de Paris
Dépêche télégraphique
Auteur/Exécutant
Rogelet Jean-Pierre
- NomRogelet
- PrénomJean-Pierre
- Date de naissance1775
- Date de décès1852
- FonctionDirecteur des Télégraphes
Auteur
Date de création
1809, octobre 14
Lieu de création
Paris
Domaine
Archive
Imprimé
Télégraphie-Téléphone
Matière et technique
Papier vergé
Papier
Imprimé en noir
Encre au carbone
Manuscrit(e)
Encre métallo-gallique
Mesures
Hauteur en cm : 31
Largeur en cm : 20,6
Epaisseur en cm : 0,01
Description
Cette dépêche est rédigée sur un papier à en-tête des services télégraphiques. Elle est illustrée d’une petite vue de bord de mer, où de chaque côté de la passe est installé une antenne du télégraphe Chappe. Au-dessus des nuages, un Hermès aux casque et souliers ailés, tient son caducée de la main gauche tandis qu’il brandit une antenne de télégraphe de la main droite tel un flambeau.
Cette dépêche télégraphique venue de Paris transmet l’ordre du Ministre de la Guerre (Général Henri-Jacques Clarke, 1765-1818) au Général commandant la 5e Division militaire (Général Charles-François Desbureaux, 1755-1835) de suspendre à Strasbourg toute marche de tout détachement destiné à l’armée d’Allemagne jusqu’à nouvel ordre venant du Ministre ou du Major Général (Général Louis-Alexandre Berthier, 1753-1815).
Cette dépêche revêt un caractère historique du fait qu’elle fut envoyée le 14 octobre 1809. Il s’agit en effet de la date de signature du Traité de Vienne (dit aussi Traité de Schönbrunn), mettant fin à la guerre de la Cinquième Coalition (avril-octobre 1809). Ce traité fut extrêmement dur pour l'Autriche. Metternich et l'archiduc Charles avaient la préservation de l'Empire d'Autriche comme objectif fondamental et firent de larges concessions pour obtenir une alliance franco-autrichienne et un traité d'amitié. Si la plupart des terres héréditaires restaient aux mains des Habsbourg, l'Autriche dut céder les Provinces illyriennes à la France, la Galicie occidentale au duché de Varsovie, le Tyrol au royaume de Bavière et la région de Tarnopol à la Russie. L'Autriche dût céder trois millions d'habitants, soit un cinquième de sa population totale. Malgré la poursuite des combats dans la péninsule ibérique, la guerre de la Cinquième Coalition fut le dernier conflit majeur en Europe jusqu'à ce que l'invasion française de la Russie en 1812 n'entraîne la création de la Sixième Coalition.
Sujet / thème
Télégramme
; Télégraphe Chappe
; Hermès : En-tête
Personne représentée
Rogelet Jean-Pierre
- NomRogelet
- PrénomJean-Pierre
- Date de naissance1775
- Date de décès1852
- FonctionDirecteur des Télégraphes
Clarke Henri, Jacques, Guillaume
- NomClarke
- PrénomHenri, Jacques, Guillaume
- Lieu de naissanceLandrecies
- Date de naissance1765
- Lieu de décèsNeuwiller les Saverne
- Date de décès1818
- Notice biographiqueGénéral français de la Révolution et de l'Empire.
Ministre de la Guerre de Napoléon Ier (1807-1814). - FonctionMinistre
- FonctionMilitaire
Berthier Louis-Alexandre
- NomBerthier
- PrénomLouis-Alexandre
- Lieu de naissanceVersailles
- Date de naissance1753
- Lieu de décèsBamberg
- Date de décès1815
- Notice biographiqueLouis-Alexandre Berthier (1753-1815) était le fils de Jean-Baptiste Berthier, lieutenant-colonel, ingénieur géographe en chef des camps et armées du roi et gouverneur des hôtels de la Guerre, de la Marine et des Affaires étrangères. En 1764, Louis-Alexandre est reçu du premier coup à l'École royale du génie de Mézières. A la sortie de l'École, il est nommé ingénieur-géographe, le 1er janvier 1766. En mars 1772, il est lieutenant à la légion des Flandres et, en août 1776, aux dragons de Lorraine. En juin 1777, il est promu capitaine, puis participe à la guerre d'Indépendance américaine de septembre 1780 à juin 1783, à l'état-major de Rochambeau. Chevalier de Saint-Louis en 1788, il est nommé lieutenant-colonel en juillet 1789 et, à la même date, major-général de la garde nationale de Versailles. A ce titre, il protège la famille royale et aidera en 1791 Madame Adélaïde et Madame Victoire, tantes de Louis XVI, à s'enfuir. En mai 1792, il est maréchal de camp employé à l'armée du Nord. En août 1792, à la chute de la monarchie, il est destitué. Il est réintégré en mars 1795 comme général de brigade et chef d'état-major de l'armée des Alpes et de l'Italie. Il est général de division en juin 1795. En mars 1796, il rencontre Bonaparte qui le nomme chef d'état-major de l'armée d'Italie. Berthier est un chef d'une rare polyvalence. Comme combattant, il ne manque pas de courage et l'a plus d'une fois prouvé dans sa jeunesse. Même lorsqu'il occupera de hauts postes dans les états-majors, Berthier n'hésitera jamais, au cours de la bataille, à prendre la tête du combat pour entraîner les hommes, et à se jeter lui-même dans la mêlée. Le 14 juin 1800, il sera blessé à Marengo et, le 6 juillet 1809, à Wagram, aura son cheval tué sous lui. Berthier va aussi être choisi pour remplir des missions diplomatiques exceptionnelles. Berthier va également occuper le poste de ministre de la Guerre de novembre 1799 à août 1807, avec une courte interruption d'avril à octobre 1800. C'est pour ses capacités d'organisation qu'il est choisi: il va préparer, façonner, polir l'instrument des victoires napoléoniennes. Il commence par assurer la défense du pays en armant et en approvisionnant les places fortes d'Antibes à Berg-op-Zoom et en réglementant le service des côtes. La connaissance qu'il a de ces côtes d'après les relevés qu'il en a fait comme ingénieur-géographe lui est alors très utile pour décider des priorités. Ayant veillé à l'approvisionnement des différentes armées _ Italie, Rhin, Helvétie, Hollande, etc. _, il procède à de nouveaux armements: réorganisation de l'arme du génie, nouvelle composition de l'artillerie des armées du Rhin, d'Italie…
Mais Berthier est surtout connu comme chef d'état-major de la Grande Armée. Berthier a joué un rôle très important sous le Premier Empire. La diversité de l'oeuvre qu'il accomplie témoigne de la richesse de son intelligence et de sa valeur. Excellent chef d'état-major, remarquable organisateur, doué pour la diplomatie et courageux au combat, il fut aussi un ami fidèle de Napoléon et voua à son chef une affectueuse et total obéissance. A la chute de l'Empire, il se rallie aux Bourbons. Il accueille Louis XVIII à Compiègne et chevauche devant sa voiture lors de son entrée solennelle à Paris. Pair de France en juin 1814, il est fait commandeur de Saint-Louis en septembre de la même année. Son attitude a été très critiquée. Elle s'explique par une grande lassitude: en 1814 il a soixante et un ans et se bat depuis trente-cinq ans. Les autres maréchaux partagent, pour la plupart, son désir de paix. En mars 1815, lors du retour de l'Empereur, il accompagne le roi à Ostende et est alors rayé de la liste des maréchaux. Puis il rejoint sa famille installé au château de Bamberg, en Bavière; pour l'empêcher de se rallier à l'Empereur, les Alliés le retiennent prisonnier. C'est dans ce contexte qu'il trouve la mort, le 1er juin 1815, en tombant d'une fenêtre située au troisième étage du château de Bamberg. - FonctionMilitaire
Desbureaux Charles-François
- NomDesbureaux
- PrénomCharles-François
- Lieu de naissanceReims
- Date de naissance1755
- Lieu de décèsParis
- Date de décès1835
- Nationalité / CultureFrançaise
- Notice biographiqueGénéral de la Révolution et de l'Empire.
- FonctionMilitaire
Inscriptions / marques
Texte
Au centre
Télégraphie / Ligne Strasbourg / Dépêche télégraphique de Paris parvenue à Strasbourg le 14 octobre 1809. / Adressée par S. G. le Ministre de la Guerre / A Monsieur Le Général de Division commandant la 5ème Division M(ilitai)re. / Suspendez à Strasbourg la marche de tout détachement pour l'armée d'Allemagne jusqu'à nouvel ordre de ma part ou du Major Général. / Accusez moi la réception de cet ordre. / Pour copie conforme / Le Directeur du télégraphe. / Paris le 14 octobre 1809
Signature
Rogelet
Inscription manuscrite
En haut à gauche
Accusez(?) votre(?) réception le 14 à 2 heure 1/2
Utilisation / destination
Service télégraphique
Date d'utilisation / destination
1809, octobre 14
Lieu d'utilisation / destination
Strasbourg
Département
Collections historiques
Propriétaire
Propriété de l'Etat
Mode d'acquisitionDon
Crédits
© Photo : Musée de La Poste, Paris / La Poste / Tous droits réservés
© Notice : Musée de La Poste, Paris / La Poste
Objet associé
2017.35.115.1 Dépêche télégraphique de Paris
Numéro d'inventaire
2017.35.115.2
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- Objet
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