Rouget de Lisle - Timbre-poste à l'unité - France - Série du centenaire de la mort de Rouget de Lisle - 314
Désignation
Rouget de Lisle
Timbre-poste à l'unité
France
Série du centenaire de la mort de Rouget de Lisle
314
Auteur/Exécutant
Delzers Antonin Jean
- NomDelzers
- PrénomAntonin Jean
- Lieu de naissanceCastelsarrasin
- Date de naissance1875, août 17
- Lieu de décèsCastelsarrasin
- Date de décès1943, novembre 7
- Nationalité / CultureFrançaise
- FonctionDessinateur
- FonctionGraveur
- FonctionIllustrateur
- FonctionPeintre
- Notice biographiqueAntonin Delzers est un artiste peintre, dessinateur, illustrateur et graveur né le 17 août 1873 à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) et mort le 7 novembre 1943 dans sa ville natale. Il grandit au sein d’une famille modeste, sa mère, Jeanne Rouquettou, est repasseuse, et son père Jean Auguste Delzers Ferréol, est employé aux hypothèques. Il est élève à l’Ecole des Beaux-Arts de Toulouse, puis de Paris avant d’obtenir, en 1900, le Grand prix de Rome. Un burin puissant réalisé en 1926, les Quatre Evangélistes, d'après Jacob Jordaëns (1593-1678), lui vaut la médaille d'honneur au Salon des artistes français qu'il emporte. Il est, en 1935, président du jury, section gravure, de ce Salon, membre du Comité et son président, en 1939. Il remplit également, de 1931 à 1939, les fonctions de maître de dessin à l'Ecole Polytechnique et préside, à partir de 1926 jusqu'à sa mort, l'Association Française des Artistes Graveurs au burin.
Antonin Delzers est l’un des auteurs des premiers timbres-poste français gravés en taille-douce et fervent défenseur de cet art. Il préside, en effet, durablement, l'Association Française des Artistes Graveurs au burin, créée en 1882. Il grave près d'une centaine de timbres-poste pour la France et ses colonies, Monaco et Andorre. Il travaille pour l'administration des Postes durant une période de transition entre deux techniques de fabrication et d'impression de timbres-poste : la typographie et la taille-douce et bien que la plupart de ses créations philatéliques soient réalisées en taille-douce, les plus anciennes, le sont en typographie.
Graveur hors pair, il travaille, la plupart du temps, sur commande de l'Etat et de la ville de Paris. Il peint, dessine et illustre pour les éditeurs français et anglais les ouvrages de l’abbé Prévost, Stendhal, Goethe ou Courteline. Toutefois, c'est avec les gravures de reproduction qu'il obtient ses plus grands succès. Parmi ces dernières : Entrée du Pape Urbain II à Toulouse l’an 1095, de 1906, d’après François Jean Baptiste Benjamin Constant, dit Benjamin-Constant ou encore Guillaume II d’Orange et Marie Henriette Stuart, de 1903, d'après Van Dyck. Il interprète en noir ou en couleurs les œuvres de Philippe de Champaigne, Rembrandt, François Boucher, Joshua Reynolds, Eugène Delacroix et bien d’autres. Mais il est aussi un excellent paysagiste. Il réalise de nombreuses vues de monuments de sa région natale comme, le Clocher de l'église Saint Sauveur à Castelsarrazin ou de paysages parisiens, tel le Val-de-Grâce de Paris. Très bon portraitiste, il est l'auteur de nombreuses effigies de contemporains ainsi que de personnalités disparues comme Pierre et Marie Curie, Maurice Sarraut, Honoré Balzac, Jean Marie Ampère ou encore Pierre Loti.
C'est en 1917 que l'artiste fit ses débuts dans l'art du timbre, domaine dans lequel il travaille jusqu'à sa mort, ses dernières figurines datant de 1944. Son premier timbre-poste, imprimé en relief, pour le Maroc, est gravé d'après un dessin de Joseph de la Nezière. En 1922, il crée pour la Tunisie, d’après un dessin de Henri Dabadie, Ruines du Capitole de Dougga, puis, dans les années 1926 – 1928, Grande Mosquée de Tunis, principal lieu de culte de la médina de Tunis, d’après le dessin de Paul Proust. En 1926, il grave pour l'Algérie les types Mosquée de Sidi-Abderrahmane et Mosquée de la Pêcherie, d'après les dessins d'Alfred Montader et Anthony, année des premiers timbres spécifiques à la colonie. La chambre de commerce locale y voit un moyen de publicité susceptible d'attirer touristes et commerçants étrangers. Son premier timbre-poste français est à l'effigie du poète Pierre de Ronsard d’après le dessin de Pierre Dautel. En 1929, la Poste lui confie la gravure de deux timbres-poste de la première série de timbres-poste gravés en taille-douce, Arc de Triomphe de l'Etoile et Cathédrale de Reims. Son dernier timbre pour la France, Picardie, est finalement gravé par Gabriel Barlangue. Il est émis quelque temps après sa mort, en décembre 1943.
À sa mort, ses œuvres sont accueillies par le musée Ingres de la ville de Montauban, des peintures, dessins, gravures, mobilier et outils. En 1951, l’unique rétrospective en hommage à l’artiste est organisée par le musée. - Ecole / mouvementBeaux-Arts Toulouse
- Ecole / mouvementBeaux-Arts Paris
Dessinateur
; Graveur
Date de création
1936, juin 27 : Date d'émission
; 1937, septembre 23 : Date de retrait
Domaine
Archive du timbre-poste
Matière et technique
Papier gommé
; Taille-douce
Mesures
Hauteur en cm : 4,1
; Largeur en cm : 2,6
; Forme : Portrait
Sujet / thème
Personnage célèbre
; Art
; Tourisme
Sujet / thème
Personnage artistique
; Littérature
; Personnage militaire
; Sculpture
Sujet / thème
Homme
; Poète
; Ecrivain
; Officier
; Statue
; Lance
; Epée
; Olivier
Personne représentée
Rouget de Lisle Claude Joseph
- NomRouget de Lisle
- PrénomClaude Joseph
- FonctionEcrivain
- FonctionPoète
Bartholdi Auguste
- NomBartholdi
- PrénomAuguste
- Lieu de naissanceColmar
- Date de naissance1834, août 2
- Lieu de décèsParis
- Date de décès1904, octobre 4
- Nationalité / CultureFrançaise
- Notice biographiqueFrédéric Auguste Bartholdi naît le 2 août 1834 à Colmar dans un bel hôtel particulier du XVIIIème siècle que sa famille possède dans le vieux centre, 30, rue des Marchands. Conseiller de préfecture, son père, Jean Charles (1791-1836), appartient à une famille de notables de la ville. Malheureusement, il meurt alors qu'Auguste n'est âgé que de 2 ans. A la suite de son décès, sa veuve, quitte l'Alsace en 1837 et s'installe à Paris, où elle élève seule Auguste et son frère aîné Charles (1831-1885). Femme de caractère, Charlotte (1801-1891) aura une très grande influence sur la vie et la carrière de ses fils.
S'il mène une scolarité assez moyenne au lycée Louis-le-Grand de 1843 à 1851, Auguste fait en revanche preuve, depuis son enfance, de réels dons artistiques. Au fil des visites d'ateliers et des monuments de la capitale, il s'est formé un goût très sûr. A Colmar, où la famille se rend chaque année durant les vacances scolaires, il a suivi les leçons de dessin de Martin Rossbach ; à Paris, il fréquente assidûment l'atelier d'Ary Scheffer. Il suit également les cours d'architecture de Labrousse et de Viollet-le-Duc. En 1852, il ouvre son propre atelier à Paris. Le succès ne tarde pas à venir. Le 14 février 1852, le conseil municipal de Colmar ouvre un concours afin d'élever un monument à la mémoire du général Rapp (1771-1821). C'est Auguste qui le remporte. Il réalise le plâtre en 1854. Achevée en 1855, la statue est présentée aux Champs-Elysées dans le cadre de l'Exposition universelle de Paris puis inaugurée à Colmar, place Rapp, le 31 août 1856.
En novembre 1855, Auguste s'embarque pour l'Egypte en compagnie des peintres Léon Belly, Narcisse Berchère et Edouard Imer et du sculpteur Jean Léon Gérôme. Remontant le Nil, il découvre "une civilisation de grandeur, où seuls les monuments ont survécu au temps". Il est pour la première fois confronté au "gigantisme" qui caractérisera bientôt son oeuvre. Seul, il poursuit son périple jusqu'au Yémen et fait même une incursion en Ethiopie. De ce voyage, il ramène de nombreux croquis, dessins et photographies. Ce séjour lui inspire un groupe en bronze, "La lyre chez les berbères", présenté au Salon de 1857.
Rentré en France après 18 mois d'absence, il reçu premier au concours lancé le 20 avril 1857 par la ville de Bordeaux afin de doter la place des Quinconces d'une fontaine. Il s'inspire du "Char d'Appolon" de Versailles. En raison du mauvais gré de la municipalité qui, pour des raisons bassement financières refusera par deux fois le projet en 30 ans, "Le char triomphal de la Garonne" ne sera finalement exécuté qu'en 1888 et il sera acqui 2 ans plus tard... par la ville de Lyon!
Artiste désormais reconnu, Bartholdi se consacre en 1858-59 à un nouveau chantier public : le palais Longchamp, à Marseille. A la suite d'un changement de municipalité, il se voit refuser l'exécution confiée à l'architecte Henry Espérandieu. Echaudé par cette malheureuse expérience politico-architecturale, il décide de ne plus se consacrer, désormais, qu'à la sculpture. Tout en conduisant de nombreux projets pour des particuliers, il continue de travailler pour le compte des municipalités.
Lorsque Colmar tombre aux mains ennemis, il quitte l'Alsace et se met au service du gouvernement de la Défense nationale, qui le nomme officier de liaison et aide de camp du général Garibaldi. La paix revenue, il devient sculpteur officiel de la jeune IIIème République. En 1865, les républicains français avaient émis le souhait d'offrir une statue aux Etats-Unis d'Amérique à l'occasion du centenaire de leur indépendance. La proposition d'une liberté éclairant le monde de Bartholdi est retenue en 1871. Cette même année il exécute un voyage aux Etats-Unis.
En 1876, le sculpteur débute son "Lion de Belfort" célèbrant la défense, par Denfert-Rochereau, de Belfort assiégé.
Le 4 octobre 1904, Bartholdi s'éteint à son domicile parisien.
Ses oeuvres ont été représentées sur de nombreux timbres-poste : en 1917, le "Lion de Belfort", réemis en 1927, en 1936 et en 1939, "Liberté éclairant le monde", 1959, à nouveau "Lion de Belfort" et "Liberté", en 1970, le "Lion de Belfort", en 1986 et en 2002, "Liberté", et en 2004, "Vercingétorix" pour un timbre consacré à Clermont-Ferrand. - FonctionSculpteur
Utilisation / destination
Lettre 1er échelon pour l'intérieur
Département
Collections philatéliques
Propriétaire
Propriété de l'Etat
Crédits
© Photo : Musée de La Poste, Paris / La Poste / Tous droits réservés
© Notice : Musée de La Poste, Paris / La Poste
Particularité
Valeur faciale : 0,20
; Devise : FR
; Couleur : Vert
; Tirage : 16 000 000
Numéro d'inventaire
2010.0.541
Facettes
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- Delzers Antonin Jean
- 20e siècle
- 20e siècle (1ère moitié)
- 20e siècle (2e quart)
- 1937
- 1936
- 1937, septembre 23
- 1936, juin 27
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