Tapisserie - Timbre-poste - Timbre-poste à l'unité - France - Série Productions françaises de luxe - 970

Désignation

Tapisserie

Timbre-poste

Timbre-poste à l'unité

France

Série Productions françaises de luxe

970

Auteur/Exécutant

Gandon Pierre

  • NomGandon
  • PrénomPierre
  • Lieu de naissanceHay-les-Roses
  • Date de naissance1899, janvier 20
  • Lieu de décèsLorrez le Bocage Preaux
  • Date de décès1990, juillet 23
  • Nationalité / CultureFrançaise
  • FonctionDessinateur
  • FonctionIllustrateur
  • FonctionInspirateur
  • FonctionPeintre
  • FonctionGraveur
  • Notice biographiquePierre Gandon est un graveur né à L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) en 1899 et mort à Lorrez-le-Bocage (Seine-et-Marne) en 1990. Son père, Gaston Gandon, graveur à l'Institut de gravure de Paris, réalise plusieurs timbres-poste pour l’étranger et seulement deux pour la France, Avion survolant Paris d’après un dessin d’Achille Ouvré (1936) et Cathédrale de Strasbourg d’après un dessin de André Spitz (1939).
    C'est ainsi que Pierre Gandon hérite de la passion pour les timbres et devient, lui aussi, dessinateur et graveur. Il étudie à l'Ecole Estienne auprès du professeur et graveur Antoine Dezarrois (1864-1939). Il entre ensuite à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris dans l'atelier du peintre Cormon. A 22 ans, il gagne le Grand prix de Rome de gravure puis, en 1926, le prix de la Ville de Paris et, en 1937, la Médaille d'or des artistes français.
    Avant de concevoir les timbres, l’artiste se consacre à la peinture et surtout, à l’illustration de nombreux ouvrages tels que Le Grand Maulnes d’Alain Fournier (1936), La Brière d’Alphonse de Chateaubriant (1941), Le souper des petits maîtres de Cailhava de l’Estendoux (1934), La mare au diable de Georges Sand (1942), Raboliot de Maurice Genevoix (1941) ou encore Madame Bovary de Gustave Flaubert (1956). Son premier timbre-poste, Femme indigène, est conçu pour le Dahomey et date de 1939. En 1941, il dessine et grave son premier timbre français, Reims, dans la série Armoiries des villes de France. Il crée ensuite des centaines de timbres-poste pour l’administration des Postes françaises et les administrations postales étrangères. Cependant, si Gandon dessine une Iris messagère des dieux ou une Egine enlevée par Zeus aux chastes nudités, rien ne laisse deviner qu'il est aussi l'illustrateur d'une Vénus dans le cloître ou la religieuse en chemise de l'Abbé du Prat aux dessins beaucoup plus lestes et de quelques ouvrages de même nature.
    Pierre Gandon n’est pas seulement dessinateur et graveur mais aussi collectionneur. Sa collection de papillons dont il était très fier, comprenait des milliers de spécimens soigneusement épinglés et étiquetés. L'ornithologie est également l’un de ses autres passe-temps.
  • Ecole / mouvementEcole Estienne
  • Ecole / mouvementBeaux-Arts Paris

Dessinateur

Auteur/Exécutant

Mazelin Charles

  • NomMazelin
  • PrénomCharles
  • Lieu de naissanceElbeuf
  • Date de naissance1882, février 14
  • Date de décès1964
  • Nationalité / CultureFrançaise
  • FonctionDessinateur
  • FonctionGraveur
  • Notice biographiqueCharles Firmin Mazelin naît le 14 février 1882, à Elbeuf, en Normandie, et meurt le 21 août 1968, à Paris. Il grandit dans un milieu artistique. Il quitte sa ville natale pour la capitale et l’École des arts décoratifs où il entre à l’âge de quinze ans. En dépit de réels dons pour le dessin, il n’est pas un élève particulièrement assidu. Ce qui néanmoins ne l’empêche pas d’intégrer, en 1899, l’École des Beaux-Arts de Paris où il fréquente les ateliers de Fernand Cormon pour la peinture et Jules Jacquet pour la gravure. Élève également de Jean Patricot, il voit son talent récompensé par de nombreux prix, dont le prix Stigman et deux Grands prix de Rome, en 1906 et en 1908. Mobilisé et blessé à Verdun, il réalise durant sa convalescence un album d'eaux-fortes intitulé Front de Somme, suivi d’une série d'estampes touristiques consacrées à Saint-Malo, Dinan, Caudebec-en-Caux et Avignon. Il se spécialise également dans la gravure de reproduction en couleurs, et dans l’art de la gravure de reproduction en couleurs. Il travaille ainsi, en collaboration avec différents peintres, à l’illustration d’ouvrages. Au début des années 1920, il se consacre pleinement à la peinture, notamment au portrait.

    Charles Mazelin a 57 ans quand il grave son premier timbre-poste. Dès 1939, il consacre l’essentiel de son temps et cela, jusqu’à la fin de ses jours, à la création des figurines postales pour la France, Monaco, les colonies françaises, les pays africains ou encore la Sarre. De juin 1940 à mai 1944, il crée une quinzaine de timbres de facture très classique sur plusieurs thèmes : la vie politique, les arts et lettres et les séries touristiques. Il reçoit, en 1951, le Grand prix de l’art philatélique français pour Madame Récamier. Parallèlement à sa production de timbres, Charles Mazelin continue de peindre des paysages de Provence, des animaux, des natures mortes et des portraits.
  • Ecole / mouvementBeaux-Arts Paris

Graveur

Date de création

1954, mai 10 : Date d'émission

; 1955, mai 21 : Date de retrait

Domaine

Archive du timbre-poste

Matière et technique

Papier gommé

Taille-douce

Mesures

Hauteur en cm : 4

Largeur en cm : 2,6

Forme : Portrait

Description

L'Administration des Postes française met en vente à partir du 6 mai 1954 à Paris, et à partir du 10 mai 1954 dans les autres bureaux du territoire, un timbre-poste de la série courante symbolisant la Tapisserie. Ce timbre-poste appartient à la série consacrée à certaines branches particulièrement caractéristiques de l'activité commerciale française.
Depuis une dizaine d'années, de nombreuses expositions dont le succès a été aussi vif à l'étranger qu'en France même, ont révélé au grand public la renaissance d'un des plus vieux métiers d'art de notre pays : la Tapisserie. Ainsi ont été récompensées, après une longue période de travail obscur et méconnu, les patientes recherches, les initiatives hardies et raisonnées d'artistes, de fabricants, d'ouvriers.
L'art de la Tapisserie a connu, pour l'Europe occidentale, un premier âge d'or dès la fin du XIVe siècle. Le plus beau témoin de cette époque est l'Apocalypse d'Angers, aussi remarquable par l'ampleur de ses dimensions que par l'économie des moyens employés : couleurs et nuances en nombre restreint. Les ateliers du bord de la Loire recevaient les commandes royales ou celles de la noblesse; ils produisent alors ces vastes ensembles caractérisés par la richesse de leurs fonds, la variété de leurs thèmes, nature, légendes, mythologie, vie religieuse, la vigueur et la puissance de l'exécution.
C'est au XVIIe siècle que l'initiative royale fonde à Paris ou dans ses environs les manufactures qui subsisteront jusqu'à nos jours : Gobelins (dont la cour est représentée sur le timbre), Beauvais en 1664. Le personnel spécialisé venait à l'origine des Flandres, grand centre de production, comme étaient venus aussi des Flandres au XVIe les créateurs de la tapisserie d'Aubusson. Sous la direction de Lebrun, peintre officiel de Louis XIV et directeur des Gobelins, la tradition s'établit de substituer aux cartons incomplets des peintures entièrement achevées dont on exige une traduction fidèle. La tapisserie, perdant ainsi toute originalité, reste sous la dépendance directe de la peinture aux XVIIIe et XIXe siècles.
Au début du XXe siècle, tout un groupe d'artistes travaillant uniquement pour la tapisserie ont abandonné les techniques traditionnelles des XVIIIe et XIXe siècles. Ils ont repris la conception du carton spécialement créé pour l'art du tapissier, ont retrouvé les règles anciennes, limité l'emploi des couleurs. Mais ces artistes (dont entre autres les chefs de file sont les Lurçat, Gromaire, Saint-Saëns, Picart le Doux) ont compris que cette forme d'art est tout autant collective qu'individuelle. Que ce soit dans les ateliers des Gobelins — qui ont accueilli depuis la guerre ceux de Beauvais — ou dans ceux d'Aubusson, ils ont tenu à établir une collaboration étroite avec tous ceux dont dépend la réussite de la tapisserie, associant la technique aux formes les plus élevées de l'inspiration artistique.

Sujet / thème

Tapisserie

; Art

; Art décoratif

; Oiseau

; Sanglier

; Végétation

; Cour

; Monument historique

; Statue

Département

Collections philatéliques

Propriétaire

Propriété de l'Etat

Crédits

© Photo : Musée de La Poste, Paris / La Poste / Tous droits réservés
© Notice : Musée de La Poste, Paris / La Poste
© Adagp, Paris, 2025

Particularité

Valeur faciale : 25

Devise : FR

Couleur : Polychrome

Tirage : 31 160 000

Numéro d'inventaire

2010.0.205